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DAVIET Frédéric

Frédéric DAVIET est né le 21 décembre 1888 à La Chaise le Vicomte (85).

Il était clerc d’avoué avant de choisir la carrière militaire.

Il s’engage le 8 janvier 1907 au 4e régiment de chasseurs. Nommé brigadier le 12 octobre 1907, il est muté le 21 février 1908 au 3e régiment de dragons. Le 21 octobre 1909, il est maréchal des logis puis MDL fourrier le 27 septembre 1911.

Aspirant le 5 août 1914, il est nommé sous-lieutenant à titre temporaire le 16 septembre 1914. Ce grade lui est confirmé le 15 avril 1916.

Frédéric DAVIET est cité à l’ordre de la 72e division d’infanterie le 1er septembre 1917, son groupe de choc ayant réalisé 4 coups de mains successifs : « Officier d’une rare énergie, joignant une ardeur impétueuse et une intelligence très active, sachant faire preuve d’initiative dans les situations les plus exposées. Volontaire dans les coups de mains. Chef de section au détachement d’élite de la division, a su organiser d’une manière remarquable l’expédition du 1er septembre dont il avait le commandement. Grâce aux judicieuses dispositions qu’il avait prises, aux ordres donnés sur le terrain, à la flamme qu’il avait su communiquer à tous ses hommes, a pu pénétrer avec ses groupes au delà de la deuxième ligne allemande, explorer et détruire tous les abris rencontrés, tuant une partie de la garnison ennemie. Est rentré dans ses lignes avec son détachement intact, ramenant 8 prisonniers dont un sous-officier ».

Le 7 octobre 1917, il est muté au 21e régiment de chasseurs à cheval.

Il est ensuite cité à l’ordre du 30e corps d’armée le 30 octobre 1917 : Officier d’un sang froid et d’une bravoure hors pair. Volontaire pour tous les coups de mains, a pris part ces dernières semaines à quatre opérations successives. Le 12 octobre 1917, a conduit une troupe de grenadiers d’élite à l’intérieur des lignes ennemies, malgré un double barrage de grenades et d’obus. A livré avec son détachement un combat au corps à corps d’une extrême violence, infligeant à l’ennemi des pertes sérieuses.

Frédéric DAVIET est blessé par un éclat d’obus au ventre lors de ce combat.

Il sera cité une deuxième fois à l’ordre de la 72e division le 5 octobre 1919 pour avoir été rechercher un de ses hommes blessé sur le champ de bataille lors d’un coup de main.

Le 29 mars 1920, il doit être hospitalisé mais il n’arrivera pas à se rétablir. La commission de réforme de Nantes propose sa mise à la retraite le 16 avril 1923, mise en retraite effective le 15 avril 1924 pour raison de santé.

Frédéric DAVIET a été décoré de la croix de guerre avec deux étoiles d’argent et une étoile de vermeil.