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Historique de STETTEN AKM

Témoignages de la préhistoire et protohistoire

Dans la région de Stetten am kalten Markt, Frohnstetten et Storzingen on trouve beaucoup de vestiges de la préhistoire et protohistoire.
Les proches vallées du Danube et le Schmeie, riches en poissons et en gibiers, les nombreuses cavités et grottes, furent pour les personnes habitant ici pendant des millénaires à la fois un lieu où on pouvait trouver à se nourrir et un refuge, bien avant le commencement des cultures.
Les trouvailles archéologiques témoignent des traces d’une colonisation à l’âge de pierre vers 10.000 avant J.C., de nombreux autres vestiges datent du néolithique, de l’époque halstatienne, c’est-à-dire celtique.
Une importante trouvaille de cette époque a été le squelette d’une femme Celte qui était parée de nombreux ornements. Ces vestiges ont été retrouvés sur les lieux même du village de Stetten am kalten Markt.

Après le début la nouvelle ère

ANotre région était peuplée par les Alémans comme le prouve douze tombes alémaniques des 6ème et 7ème siècle à Frohnstetten et à Stetten am kalten Markt.
Des lieux qui se terminent par « ingen » comme Storzingen et Nusplingen résultant du temps de la colonisation alémanique alors que ceux qi finissent par « stetten » ou le mentionnent comme Stetten am kalten Markt ou Frohnstetten, sont issus des conquêtes plus récentes des domaines.
Les restes de la tombe Celte et les vestiges alémaniques trouvés dans ce qui est maintenant Stetten am kalten Markt prouvent que ce lieu était peuplé depuis déjà très longtemps.
Ainsi, trouve-t-on vers 799 de simples habitations couvertes de paille du hameau « Stetten by Kaltenmark ».
Ce nom peut être historiquement interprété ainsi : le « mark » signifiait non seulement l’arrondissement, dans lequel une agglomération trouvait, mais aussi une forêt qui faisait office de frontière ou de zone frontière, ainsi pour Stetten la zone frontière du Scherragau.
Au cours des siècles, le pâturage devint le « Markierung » (marquage), le mot « by » ou « à » fait référence à un endroit qui se trouvait sur un plateau « froid » : « Stetten by Kaltenmark ».
Au cours du temps, ce nom de lieu fut écrit dans différents documents et dossiers, enfin, le mot « Mark » devint « Markt » ce qui a donné lieu à de nombreuses erreurs d’interprétation.

Première citation du village

En 799 le comte Gerold II lègue « Stetten by Kaltenmark » dans un document à l’abbaye bénédictine la plus importante du Reichenau.
Le comte Gerold est issu de son côté paternel d’une famille franconienne très influente et du côté maternel d’une vieille famille de ducs alémaniques.
Aujourd’hui encore, on peut voir dans l’église de Riedlingen des plaques commémoratives du comte Gerold et de sa célèbre sœur Hildegarde.
Le comte Gerold était une personnalité influente dans le royaume des Francs de Charlemagne. Quand sa sœur de 13 ans Hildegarde devint la troisième épouse de Charlemagne en 771, le comte Gerold entra en tant que beau-frère dans le cercle étroit de la famille de Charlemagne qui fut couronné empereur le jour de Noël de l’an 800.
Considéré comme l’un de ses familiers les plus sûrs, le roi chargea son beau-frère de diriger une expédition contre les Avars, tâche risquée et politiquement difficile. Le comte Gerold prit sûrement conscience du danger d’une telle lutte ce qui l’incita probablement à remettre légalement ses possessions dont Stetten am kalten Markt au cloître de Reichenau en 799. Un tel contrat servait à la protection des biens pour les préserver pendant des absences qui duraient souvent plusieurs années, puisque la possession des cloîtres était inviolable. Avec ce document, le comte Gerold sortait « Stetten by klaten Mark » de son anonymat pour le porter dans la lumière de l’histoire écrite. Avant l’expédition, le comte Gerold et deux de ses guides furent tués pendant une tournée d’inspection de l’armée. Un document mentionne le 1 septembre 799 comme le jour de sa mort.
La dépouille mortelle du comte Gerold, expert et partisan fidèle de Charlemagne fut inhumée le jour de Noël 799 sous le chœur de l’église de l’abbaye. Dans le chœur de la cathédrale Sainte-Marie de Mittelzell, une simple plaque avec l’inscription rappelle « GEROLD DVX + 799 » (DVX pour dux : chef / commandant en chef) le premier propriétaire connu de « Stetten by kalten Mark ».
Après ce don en 799 à l’abbaye bénédictine de Reichenau, plusieurs siècles vont passer avant de trouver des traces écrites sur l’histoire de cette région.

Sous la domination des comtes d'Hohenberg

En 1283, on retrouve des traces écrites sur Stetten am kalten Markt. Le lieu est la propriété du comte Albert II d’Hohenberg, de la même famille que les comtes de Zollern, famille qui deviendra plus tard Hohenzollern. La comtesse Gertrude d’Hohenberg, une fille du comte Albrecht, épouse en 1245 le comte Rudolf de Habsbourg qui devient rois des allemands en 1273. Comme reine, elle prend le nom d’Anne.
Dans un document de 1283, Albrecht II octroie une rente à sa sœur Mathilde qui s’était retirée comme abbesse de la forêt. La somme promise est faite des revenus de Stetten am kalten Markt.
Pendant un certain temps, les propriétaires changent car ils ne pouvaient ou ne voulaient pas rester à la tête de ce territoire. En plus, de ces situations difficiles, la peste sévit de 1348 à 1351, aucun territoire n’était épargné par la « mort noire ».
Depuis 1381, le pays se trouve gouverné par la maison des Habsbourg d’Autriche
En 1381, la maison Habsbourg, et donc l’Autriche, acquiert la maison Hohenberg près de 66.000 florins d’or. Ainsi Stetten a.k.M., Glashütte, Nusplingen et les propriétés de la vallée avec Neidingen (tout au moins théoriquement) appartiennent à l’Autriche jusqu’à 1803.

1432 début de l'époque des Messieurs de et à Hausen

Merklin de et à Hausen (mentionné « de Husen »), un citoyen de Pfullendorf acquiert par contrat de vente du 13 mars 1432, la propriété de Stetten am kalten Markt (sans Storzingen) près de 1000 livres Haller de sa nièce Agatha von Magenbuch et de son fils Ulrich Gremlich, un citoyen de Pfullendorf.
La continuité, avec la descendance des de et à Hausen à Stetten am kalten Markt sur des générations, est le garant de la tranquillité du pouvoir sous cette domination.
Domaine et siège des chevaliers de Hausen, la forteresse et le château Hausen appartenaient au village d’Hausen dans la vallée. Parmi ces possessions de la vallée, il y avait aussi le hameau de Neidingen sur le Danube, qui fut pendant longtemps un objet de litige avec d’autres familles et fut attribué en 1459 au comte Eberhard V de Wurtemberg. Mais il y avait toujours autant de conflits, d’autant plus qu’Eberhard souvent, ne remplissait pas ses obligations financières envers le fief.
Le fameux Eberhard V de Wurtemberg essaya de résister par la force mais en avril 1470 le château et les villages de Hausen, Neidingen Stetten am kalten Markt furent occupés militairement par ses hommes. Eberhard von Hausen dut avec sa femme Martha, née de Suntheim, et leurs enfants trouver refuge dans la vallée. Le siège dura jusqu’à environ janvier 1473. Entre-temps, Martha de Suntheim, légitime héritière, présenta un recours en justice à Rottweil qui lui fut accordé. L’empereur Frédéric III à Vienne, déclara Eberhard occupant illégal de ces lieux. Une étonnante décision du régime de cette époque d’accorder justice à une femme noble.
L’empereur Maximilien a accordé à Sixt de et à Hausen, un certificat délivré à Predau le 6 Février 1495 et la grâce, de faire construire un moulin sur le Danube, avec tous les libertés, droits et justice associés. Toute infraction à ce privilège entrainait une amende de 10 Mark "or pur ». Sixt de Hausen a construit le moulin à Neidingen, qui depuis plus de 500 ans est encore en activité.
A partir de 1521, les seigneurs de et à Hausen furent membres des chevaliers de l’empire par héritage. Les seigneurs de Hausen se sont associés politiquement avec la Confédération du vignoble souabe par le traité de 1525. En tant qu’héritiers de la maison Hausen / Stetten am kalten Markt, ils étaient directeurs du comité des « chevaliers de l’association Saint-George des cantons de Hegau, Allgäu et du lac de Bodensee" dont le siège était à Radolfzell et ont exercé une influence très importante.
C’était relativement une petite possession, et les descendants masculins ont suivi des études qui ont été à la fois prodiguées par des ecclésiastiques et des laïques. L’importance de l’éducation est montrée par un acte de 1539, qui dit que « à tout âge » le commandement, doit être enseigné à l’école à tous les enfants. La bonne éducation des femmes a permis des mariages avec d’illustres représentants de la noblesse souabe ou à leur entrée au couvent en temps que mère supérieure ou abbesse.

Les membres successifs de cette famille

Guy Georges de et à Hausen a reçu en 1549 de son père, la possession Sixt Hausen a plus de 90 ans. Il a fait construire en 1555 le château de Stetten am kalten Markt de style Renaissance, l’actuelle mairie. Guy Georges de et à Hausen est décédé en juillet 1566 et a été inhumé dans l’église Saint-Nicolas à Hausen dans la vallée.
Son fils Joachim de et à Haussen et Stetten zum Kaltenmarckht en hérite en 1566. Joachim von Hausen, faisait partie du Conseil des Princes à Ratisbonne et y était juge. Par un acte du 3 Août 1597, l’empereur Rodolphe II confirme à Joachim von Hausen son « privilège exemptionis ».L’ « Exemtion » place la personne, ses héritiers et ses sujets sous la protection directe de l’empereur et dépendent du tribunal impérial. En même temps, les messieurs de Hausen et Stetten am kalten Markt le droit d’utiliser la cire Rotwachs pour cacheter : « Rotwachsfreiheit ». La couleur rouge de la cire à cacheter exprime l’importance de la personne. Depuis le 15 Siècle, les membres de la Chancellerie impériale et les personnages importants cachètent avec de la couleur rouge. Le 9 Novembre 1622, Joachim de et à ’Hausen (d.Ä.) décède à l’âge de 90 ans. Il a été inhumé dans la crypte de l’ancienne église de la famille.
Son successeur est son fils Joachim de et à Hausen, Monsieur de Stetten am kalten Markt.Au début de son règne, la « guerre de trente ans » était commencée depuis 4 ans. Cela n’empêche pas, Joachim von Hausen de commencer la construction en 1624 d’une très grande église paroissiale, dont le clocher datant de 1275 existe toujours. Dans le clocher, on a retrouvé des peintures du 14e et 15 Siècle, et la dernière restauration a démontré que l’ancien autel était placé là. Le coût de la construction fut réglé par Joachim von Hausen tout seul, sans aucune aide de l’Eglise. L’église Saint-Maurice a été consacrée le 9 novembre 1631, mais n’a été terminée qu’1651 après la guerre. L’intérieur est dominée par l’autel et le retable de Saint-Maurice. Beaucoup d’objets en or venant des ateliers d’orfèvrerie d’Augsburg viennent des différents propriétaires.
Selon une légende Jésus est apparu à des gardiens de chevaux. En s’enfuyant devant leur fouet, Jésus a laissé trois empreintes de pas sur un rocher. En1696, la chapelle des trois pas a été construite, elle est maintenant un lieu de pèlerinage très populaire, particulièrement le dimanche de la Trinité.
En raison de l’agitation, mais des dangers des périodes de guerre, Joachim von Hausen demande à l’archiduc Ferdinand II d’Autriche d’être sous sa « Haute juridiction ». Une des raisons étaient les risques encourus pendant les transferts des Malefizen (criminels), par l’infranchissable vallée de Finstertal après Fridingen vers la prison. Par un acte du 28 Avril 1635, la Haute juridiction permet à Stetten am kalten Markt de gérer « Canne, potence et gibet ». À cette époque, Joachim von Hausen devient Seigneur libre.

La guerre de trente ans (1618-1648)

Cette guerre n’épargne pas la maison Hausen / Stetten am kalten Markt. Joachim von Hausen dit à ses soldats, « mes pauvres sujets, la plupart de bétail a été emmené à Ebingen . Je ne peux les récupérer que contre une forte somme d’argent et je ne l’ai pas. » Sans raison, en 1628, les « Hohentwieler » sous le commandement de Widerholt mettent le feu à 14 maisons de Stetten akm.
Le sud de l’Allemagne a été envahi à partir de 1634 par par des troupes de la Suède et les Français qui l’ont pillé et incendié. Les troupes impériales demandent gîte et couvert pour l’hiver. En 1634 la famine puis une épidémie de peste fait des victimes et en1635 la moitié de la population est décimée.

La fin du règne des seigneurs de Hausen

Si il a bénéficié de tous les honneurs, le baron Joachim von Hausen, Seigneur de Stetten am kalten Markt, a eu de nombreux soucis dans sa vie, beaucoup de maladies et de deuils. Ses trois fils sont morts jeunes, son mariage l’a laissé sans descendance.
A la fin de la « guerre de trente ans » le 24 Octobre 1648, le baron Joachim von Hausen a régné durant 26 ans de guerre. Les pillages, les impôts élevés et le manque de revenus, l’ont mené à la ruine. La construction de l’église paroissiale surtout témoigne de ses bienfaits.
Joachim de Hausen et à Hausen et à Stetten am kalten Markt, meurt seulement 16 jours après la « paix de Westphalie » à l’âge surprenant de 75 ans, le 9 Novembre 1648, « Ci-git le dernier chevalier issu de la lignée directe. Le Dieu tout-puissant lui accorde sa miséricorde. Amen ». Il trouve son dernier repos sous le chœur où il est enterré.
Le seigneur Joachim de et à Hausen lègue ses possessions à son neveu, le seigneur Berthold (Berchtold) de Klingenstain, sieur de Krumbach et Waldsperg. Celui-ci est totalement ruiné par la guerre. Après sa faillite, le tribunal de Rottweil en1652 met sa fortune sous séquestre. Le seigneur Berthold de Stain meurt en 1655 sans héritiers mâles.

La dominance de la maison des Habsbourg d'Autriche

L’Autriche étant son plus grand créancier, la maison Hausen / Stetten am kalten Markt est vendu pour 109.000 florins aux Habsbourg d’Erzhausenpar le traité d’Ulm de 1667. A partir de 1669, elle est transmise à Innsbruck à Albrecht Fugger, comte de Kirchberg et de Weissenhorn et en 1682 un contrat stipule qu’elle doit rester sous la souveaineté de l’Autriche.
La domination des Fugger, d’Autriche antérieure de 1672 jusqu’au traité de paix de Rastatt en 1742 est le théâtre de conflits armés avec la France presque sans interruption. Logement, transports, nourriture et impôts sont prélevés par l’Autriche souabe.
Marquardt Willibald Comte Schenk de Castell acquiert en 1735 la propriété d’ Hausen / Stetten am kalten Markt au comte Fugger Ruppert de Kirchberg et Weissenhorn.
Pour résoudre ses problèmes financiers, le comte a déjà mis en gage en 1756 pour un prix élevé, l’abbaye royale cistercienne de Salmanweil (Salem) avec une option de rachat avant 1800. Mais cette option ne fut jamais utilisée.
Ainsi débute, la dominance de l’abbaye cistercienne de Salem et du cloître. A sa tête, règne le prélat royal Anselme II. Son successeur Mgr Robert a été le dernier abbé avant la sécularisation de 1802-03.
De plus, lors de la cession de la domination de la maison de Baden, la maison des Habsbourg a assuré la souveraineté du pays jusqu’en1806, le pays étant avant tout l’Autriche des Wurtemberg, à quelques exceptions près, dont Stetten a.k.M. bien entendu. Après un bref intermède, le Wurtemberg est resté de facto sous la domination de la maison de Baden.

Le développement de 19ème siècle

Dans un acte de sécularisation de 1802 avec la maison Bade, le margrave Karl Friedrich laisse Salem à ses fils en tant que bien privé et sera déclaré en 1813, propriété du futur grand-duc Ludwig. Le château et les biens deviendront avec les seigneurs de Hausen et de Stetten am kalten Markt le comté de Langenstein. Quand en 1830 le grand-duc meurt, son fils Ludwig devient le nouveau seigneur, comte de Langenstein.
De 1826 à 1849, Stetten a.k.M. est le siège du district de Bade.

La révolution badoise de 1848/49

Dès le début de la révolution, les 6 communes appartenant à la seigneurie posèrent différentes exigences au Comte Ludwig von Langenstein, qui furent rapidement réglées par un accord à l’amiable.
Le maire Räfle, qui fuit à la fin de la révolution en Suisse avec quelques citoyens, fut à l’origine de la création de la Garde Nationale et d’un mouvement démocratique. La seigneurie du Comte von Langenstein fut alors abolie.

Le 20ème siècle

Il est caractérisé par l’expansion des grandes puissances, de la guerre et de la paix, de la victoire et de la défaite. A partir de 1910, les plans d’un camp d’exercice pour la troupe badoise furent réalisés. Les premiers soldats badois arrivèrent en 1913 pour s’entrainer dans le camp Heuberg.
Pendant la première guerre mondiale de 1914 jusqu’à 1918, la caserne et le camp furent très utilisés. Puis une autre utilisation dut être trouvée, lorsque l’utilisation militaire du camp fut interdite par les vainqueurs comme il advient après une défaite. De 1920 jusqu’à 1933 le camp Heuberg fut utilisé par la « protection de l’enfance » et plusieurs milliers d’enfants y séjournèrent.

La paroisse protestante

En raison de l’unité religieuse dans cette région, l’histoire de l’Eglise évangélique a commencé seulement au 20e Siècle. En 1905, seuls 27 protestants étaient répertoriés à Messkirch. Plus tard, la diaspora Stetten engloba tout le district de Messkirch à gauche du Danube.
En Décembre 1933, il fut décidé la construction d’une église protestante évangélique étant donné l’augmentation du nombre de protestants. Mais la première pierre ne fut posée qu’en 1937. Les plans et les travaux ont été confiés au célèbre architecte de l’église de Berlin, le professeur Otto Banning. L’église a été inaugurée le 10 Juillet 1938.

La dictature du parti nazi de 1933 à 1945

A partir de Mai 1933, la dictature nazie y établit un camp de concentration pour les dissidents politiques, qui fut agrandi en 1934, lorsqu’un camp d’entraînement militaire pour la Wehrmacht allemand fut nécessaire. Encore une fois, l’économie du camp était florissante. Peu avant la fin de la guerre, le 1 Mars 1945, le projet "Natter » de lancer une fusée habitée vit le jour dans le but d’éviter la défaite mais fut sans succès.

Nouveau départ et fondation de la République fédérale d'Allemagne

Après la guerre, un redressement lent commença en 1949 pour la commune. L’essor économique a recommencé avec la présence de la Bundeswehr à partir de 1956. Le camp, recevant beaucoup d’unités, reçut le statut de garnison en 1960, ce qui entraînait la construction des batiments de l’Albkaserne. L’économie et industrie se développérent rapidement, le camp, la caserne et l’administration de ces derniers étant les plus grands employeurs.
En s’unissant à l’ancienne RDA, , il n’y avait plus d’ennemi. Même l’armée a commencé une restructuration militaire générale comme en témoigne depuis 1990 les différents plans de réforme. Ceux-ci furent toujours associés à des réductions d’unités. Le 294ème bataillon d’infanterie, devint le 294ème bataillon d’infanterie mécanisé. En 1997, le 3ème régiment de Dragons a été dissous et ainsi a pris fin la présence militaire française à Stetten kalten Markt. Ce fut un coup dur pour le camp et la commune.

Historique rédigé et publié avec l’aimable autorisation de Mme Erika JEUCK